Inconnu

Lorsque, le soleil couché, le vent se levant petit à petit, il vient un soupçon d'illumination, - cela est peut-être dû à un possible ennui du train de vie quotidien - les doigts sautillent sur les petits carrés gravés des lettres de notre chèr alphabet, et alors les lettres s'assemblent, les mots se suivent, les phrases s'alignent, peut être une histoire ? Au moins ai-je enfin eu raison de ma phrase. Je ne sais sincérement où ce texte débouchera, de quoi il parlera, comment il finira, à quel point il sera raté, et ainsi de suite...

Quoiqu'il en soit, j'imagine un personnage. Il est relativement normal, donc on ne va pas aller loins. Par contre ! Son histoire est assez particuliére. C'est vrai, étant donné que c'est moi qui la choisit de bout en bout. Pauvre de lui ! Enfin bon, continuons. Je vais décider qu'il est né un jour, et qu'il a un certain âge. Il aime pas mal de choses, et a horreur de tout ce qu'il n'aime pas. Il est très proche de ceux qui l'aiment beaucoup et a des différents avec ceux qu'il aime moins. Il habite chez lui, et s'est acheté sa voiture. D'ailleurs je sais qu'elle est bleue (en faite, je l'ai décidé).


Il faudrait désormais parler de son caractére je pense. Eh bien il est calme, discret. Pas très timide cependant. (c'est toujours ça).

Bon il va quand même falloir lui faire arriver quelque chose! Quelque chose qui soit, au moins spécial. C'est pourquoi, en rentrant du Parlement (faut bien quelque chose d'original, n'est-ce pas ?), il fit La rencontre. Il avait à seulement 4 mètres de lui, cet Objet-Tortillant-Merveilleusement-Bien-du-Cul-Non-Identifié qui ne cessait de se rapprocher et ce, à très grande vitesse. Mon charmant personnage, - qui au passage n'a toujours pas de nom, libre à vous de lui en choisir un - avait subitement cette étrange sensation d'un frais insolite en plein mois d'août. Ce n'était bien évidemment pas la première fois qu'il frissonnait en croisant de jolies créatures de la sorte, (et celle-là, il faut vous l'interpréter, vraiment sublime) seulement en général c'est une sensation instanée, et passagére. Cette fois, ce sera différent. Sûrement parce que cette fois, l'OTMBCNI s'arrêta une fois arrivé à son hauteur. "Vous devez sûrement être celui qui est censé m'inviter à aller prendre un verre ?!
- Pardon ? demanda t-il encore plus surpris que nous
- Venez, je crois que j'ai été suivie. Nous allons devoir nous donner la main, ne vous retournez surtout pas !
- ..."
Il n'eût le temps de répondre. Il s'exécutait. Il est très fort probable que vu la tournure des événements, ce ne soit plus son cerveau qui soit maître des opérations...

Mes deux personnages, confortablement installés dans un café, auront certainement bien des choses à partager. D'autant plus que le gars ne savait pas plus que vous ce qu'il faisait là! Mais il bandit*, alors il suivit.